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aristide leucate - Page 3

  • La revue de presse d'un esprit libre... (47)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Selon une étude du cabinet Odaxa pour Aviva Assurance, BFM et Challenges publiée le 3 octobre « pour préserver l’environnement, les Français sont même devenus des adeptes de la décroissance (54% contre 45%) plutôt que d’une croissance verte » (un oxymore). Pour les sondés « il faut changer fondamentalement notre mode de vie, nos déplacements et réduire drastiquement notre consommation ». Pour douteux que soient les résultats de ce sondage ils expriment une radicale divergence d’appréciation entre la majorité de la population et le personnel politique à propos de la décroissance. Tous les politiques en effet rejettent cette idée de décroissance qu’ils jugent « régressive » (contraire au progrès) « erronée », « dangereuse », « irresponsable » etc… Un véritable pilonnage ! Nouvelle illustration du divorce toujours plus accusé entre les aspirations du peuple et l’agenda des « élites ». Mais la majorité de la population fait preuve elle même d’une radicale contradiction. En effet si la majeure partie est partisane de réduire drastiquement la consommation elle désapprouve en même temps toute mesure qui porterait atteinte à son pouvoir d’achat. Toujours le syndrome Nimby (not in my back Yard) propre à toute société où domine l’individualisme de marché qui nie dans les faits la notion de bien commun comme l’expliquait parfaitement Jacques Ellul dans Le système technicien. Autant dire que cette affaire ne se règlera pas avant que nous n'entrions dans le mur des réalités de la physique comme l’explique 

    Jean-Marc Jancovici ici en conférence à AgroParis Tech le 24 septembre 2019, sur le thème « Energie et climat : quelles interactions avec l’agriculture ». Jancovici est polytechnicien et professeur à l’école des mines. Il dirige, entre autres, le cabinet Carbone 4. La première référence renvoie à sa conférence entière (deux heures vingt huit !). Il y aborde en spécialiste les grands thèmes de l’énergie et du changement climatique. La deuxième référence est un extrait percutant de la première :
     
     
    Conférence de Tristan Storme (université de Nantes) tenue en mars 2019 sur la distinction ami-ennemi comme critère du politique dans l’oeuvre de Carl Schmitt. Le conférencier définit ce penseur comme le plus cohérent des critiques du libéralisme. Bonne synthèse de la question :
     
     
    Du fait de sa soumission aux intérêts de la frange la plus radicale de l’islam, La France Insoumise est passée de vie à trépas. C’est ce dont rend compte le marxien Denis Collin sur son blog justement intitulé La Sociale. Il montre que « lider maximo » (Jean-Luc Mélenchon), comme d'autres chapelles de gauche, a sombré (souvent par clientélisme) dans un Gloubi-boulga idéologique où le peuple ne parvient plus à se reconnaitre. Tous les partisans de cette « bouillie théorique » défileront le 10 novembre avec les frères musulmans derrière le slogan « Halte à l’islamophobie » dont chacun sait qu’il n’est que le maquillage bien pensant des adeptes de l’islamisme politique (première référence).
    Dans une tribune de Figaro vox Laurent Bouvet se livre à une critique décapante de ces mêmes islamo-gauchistes pris dans les mailles du filet de la lutte contre l’islamophobie (deuxième référence).
    Enfin, l’OJIM publie un article sur le quotidien Libération du 30 octobre 2019 où s'illustre encore une fois l’aveuglement du système médiatique de propagande et les obsessions hors-sol de ses protagonistes (troisième référence) :
     
     
     
     
    L’alarmisme informé de Laurent Obertone au micro de Sud-Radio. Auteur du livre best seller Guérilla : le temps des barbares, Obertone développe une vision sans nulle doute réaliste de la France d’aujourd’hui. Dans son apocalypse ne prédomine pas une guerre civile opposant deux camps séparés par leur culture respective mais bien au contraire la guerre hobbesienne de tous contre tous, Bellum omnium contra omnes :
     
     
    Le cosmopolite Bernard Henri Lévy face au réalisme froid et national d’un Éric Zemmour sur Cnews. Zemmour possède un avantage immense sur BHL car, lui, cite des philosophes ayant vraiment existé à la différence de l’affabulateur qui lui sert de faire valoir. Débat intéressant pour la performance de Zemmour :
     
     
    Dans un autre débat sur Cnews Éric Zemmour est opposé à François-Bernard Huyghe sur le populisme. Ce face à face décevra les amateurs de punchline puisque les deux intervenants sont d’accord sur l’essentiel. François-Bernard Huyghe doit publier prochainement L’art de la guerre idéologique aux éditions du Cerf :
     
     
    Qui sont les détracteurs de Zemmour sur Cnews ? Un article de Causeur signé Martin Pimentel qui procède à une analyse typologique des anti-Zemmour. On y retrouve les habituels croisés de la « cage aux phobes » et de « l’envie du pénal », les tristes sires qui se sont toujours trompés sur leur diagnostic mais continuent à faire la pluie et le beau temps dans les médias de grand chemin. On voudrait respirer un peu… :
     
     
    La « censure médiatisée » de Zemmour n’est-elle qu’un argument de vente spectaculaire ? Une tribune interessante publiée par le site Philitt relativise le sort de Z le maudit qui insiste sur cette vérité incontournable : le temps passé dans les médias à s’écharper sur la place des idées de Zemmour à la télévision est autant de temps que la télévision ne consacre pas à discuter de ses idées s’épargnant ainsi le risque de les voir validées ou contredites :
     
     
    Dans une tribune du Figaro Mathieu Bock-Côté proclame que contrairement à ce qu’induit l’anthropologie libérale  « Toute les populations ne sont pas interchangeables » :
     
     
    Françoise Monestier rend compte sur le site Polémia du colloque organisé conjointement par la revue Éléments et Academia Christiana sur les regards croisés de catholiques et d’agnostiques concernant l’identité de l’Europe :
     
     
    Isabelle Lainé rend également compte du contenu de ce colloque pour Breizh-info, en deux épisodes :
     
     
     
    Gilles de Beaupte enseignant à l’Institut catholique de Paris était présent au colloque Éléments/Académia Christiana. Il s'y est exprimé sur le thème                 « Nietzsche et le christianisme » en retournant les habituelles critiques des bigots sur le philosophe au marteau, ennemi implacable du christianisme. En montrant que le syntagme nietzschéen « Dieu est mort » avait permis d’épurer un christianisme fait non pour les pharisiens mais pour les forts, ceux qui n’éprouvent aucun ressentiment. Une conception héroïque de la foi et du tragique dont on cherchera vainement les adeptes dans l'Église d’aujourd'hui :
     
     
    Florian Philippot plus frexiter que jamais s’exprimait sur TVL le samedi 26 octobre au micro d’Élise Blaise à propos d’un brexit qui n’en finit plus de s’éterniser : 
     
     
    Un demi-siècle de défaites et de renoncements, tel est le bilan accablant de la droite française selon François Bousquet. « Sans courage, nous sommes morts à échéance 2050 », martèle-t-il. Comment les partisans du maintien de l’identité française peuvent-ils l’emporter ? La réponse se trouve dans l’éthique héroïque que le livre de Bousquet s’emploie à redécouvrir après des décennies de disparition. Le « système » est vermoulu, ses bases sont de plus en plus fragiles et il ne repose que sur la terreur qu’il a su inspirer aux millions d’individus qui constituent ce conglomérat de populations désunis que certains, contre l’évidence, persistent à nommer le peuple français. Quel est le risque encouru par les idées dissidentes ? Se rétracter sur elles mêmes selon François Bousquet : « l’entre soi n’est jamais bon ». Que faire ? Pénétrer les médias de grand chemin ? À ce titre il souligne le principal danger de toute stratégie d’entrisme : on commence par avoir la stratégie de ses idée et on finit par épouser les idées de sa stratégie. La dissidence s’est laissée enfermer dans une spirale du silence qui équivaut à une mort sociale et politique. Pour lutter contre cette apathie il faut redevenir visible. 
    « Cherchons la lumière, quittons nos catacombes, fuyons les arrières salles. Nos vies ne sont pas menacées, la protection de leur intégrité physique ne nécessite pas une clandestinité qui conforterait le zèle prophylactique de notre adversaire, il est vain d’espérer quoi que ce soit ; nous ne sortirons pas de cette condition spectrale qui nous condamne à mener des existences souterraines, parallèles, fuyantes, exilés en notre propre pays, ombre parmi les ombres ». Et pour cela, il faut faire notre coming out, refuser le rôle de paria que l’oligarchie nous attribue, s’afficher tels que nous sommes sans craindre l’hystérie des ligues de vertu qui ne sont que le masque avantageux de l’ennemi. Courage ! manuel de guérilla culturelle, Édition de La Nouvelle Librairie.
     
     
    François Bousquet sous les cameras de Sputnik où il est  interrogé par Édouard Chanot. Selon Bousquet nous avons perdu sur tous les tableaux, il convient donc de repartir à zéro, sur de nouvelles bases en désertant cette névrose d’échec qui nous poursuit. Contrairement aux prétentieux de « droite » qui s’imaginent avoir gagné la guerre culturelle et croient le vrai pouvoir à portée de main, Bousquet fait un bilan sans appel. Mais il n’est nullement pessimiste pour autant. Belle démonstration : 
     
     
    Le site Boulevard Voltaire à la rencontre de François Bousquet pour un entretien dans les locaux de La Nouvelle Librairie sur son dernier ouvrage :
     
     
    Une bonne critique du livre de François Bousquet Courage ! Manuel de guérilla culturelle par Aristide Leucate. Il voit dans ce livre un manifeste, prolongement et complément idéal du testament spirituel de Dominique Venner, Un samouraï d’occident. Le Bréviaire des insoumis paru en 2013 chez Pierre-Guillaume de Roux. 
     
     
    L’émission de Thomas Hennetier sur l’antenne de Radio Courtoisie était ce mois-ci consacrée au livre de François Bousquet Courage. Manuel de guérilla culturelle. Il ébauche à grands traits une généalogie du courage dont il trouve les origines dès l’aube de la littérature européenne (Homère). Riche entretien émaillé de références littéraires :
     
     
    Alain de Benoist au festival Libropolis (Italie, octobre 2019) s’exprime sur l’anthropologie libérale et procède à une critique implacable de son concept de liberté qui avance en même temps que la marchandisation de tout l’existant, d’où l’inconsistance tragique des conservateurs libéraux qui ne peuvent se résoudre à considérer que la défense des valeurs traditionnelles ne peut se marier avec une idéologie (révolutionnaire selon Marx) qui ne cesse de détruire les valeurs qu’ils entendent conserver  :
     
     
    David L’Épée lit un extrait du dernier ouvrage d’Alain de Benoist Contre le libéralisme, la société n’est pas un marché (édition du Rocher, 2019) dans lequel il éclaire les relations de dépendance qu’entretiennent depuis plusieurs siècles le marché capitaliste et l’État-nation. Un rappel historique bienvenu pour sortir de la double illusion étatiste ou tout-marché :
     
     
    Pour Alain de Benoist Salvini, adulé par les foules italiennes, est un mauvais stratège. Il s’en explique sur Boulevard Voltaire :
     
     
    Michel Onfray dans une de ses dernières lettres hebdomadaires cuisine aux petits oignons Jean-Louis Bourlanges vrp de la non-Europe c’est à dire de l’Europe maastrichtienne, une Europe libérale-libertaire, immigrationniste, qui tourne le dos à la démocratie et qui pour ces raisons est en train de sortir de l’histoire. Il en profite également pour pour dire tout le bien qu’il pense des chaînes de radio et de télévision du service public :
     
     
    Michel Onfray encore qui fustige dans sa dernière missive, Convergence des luttes barbares, les macrono-mélenchonistes pour leur silence sur la lèpre qui s’abat sur la France. Il y prend notamment le parti de La Nouvelle Librairie vandalisée à deux reprises par ceux qui se prétendent antifa tout en en adoptant les  
    méthodes de terreur. « Ceux qui, à gauche, crient au loup fasciste ont bien raison, mais ils ont surtout tort de croire que la meute vit à droite : c’est chez eux que se trouve la tanière dans laquelle se reproduisent les petits… Que le fascisme menace, c’est un fait : mais il n’est pas là où ses amis et ses idiots utiles disent qu’il se trouve » écrit-il en conclusion :
     
     
    Dans Le Samedi Politique, émission d’Élise Blaise sur TV-L, on s’efforçait de comprendre le dessous des cartes permettant de rendre compte de la situation en Syrie après le retrait des troupes américaines, l’intervention turque puis les accords entre Poutine et Recep Tayyip Erdogan. Richard Labévière, rédacteur en chef du site ProcheetMoyen-Orient.ch décrypte avec réalisme ce capharnaüm, secondé par le colonel Alain Corvez, consultant en stratégie internationale :
     
     
    Article de Richard Labévière sur le site Proche & Moyen-Orient. Il y examine l’histoire des régions kurdes de Syrie depuis le mandat français et en vient à relativiser le Rojava, zone fétiche de la presse occidentale. Pour lui le PYD qui administrait il y a quelques jours encore le Rojava est comparable à l’UCK du Kosovo, une mafia maquillée par les Américains en valeureux résistants nationalistes albanais :
     
     
    Alain Finkielkraut invité de la matinale de Sud-radio. Il y exprime ses opinions (modérées) sur le voile, le PMA et la GPA, sur les pseudo « réactionnaires » et la censure, la criminalisation de la nostalgie. En bref il faut défendre « le droit des Français à la continuité historique » et prendre des mesures face à «l’islamisation de la France ».
     
     
    Alain Finkielkraut recevait le 26 octobre dans son émission Répliques de France-culture sur les enjeux de la bioéthique Sylviane Agacinski, philosophe libérale mais opposée à la société de marché et pour cette raison hostile à la PMA et à la GPA. Figure également au sommaire de l’émission Frédéric Worms. Le point de vue de Worms, membre de la commission de bioéthique, est celui de l’approbation comme toujours, pourrait-on dire, chez ceux qui appartiennent à cette commission. Les points de vue de Finkielkraut et d’Agacinski, plus prospectif, sont également les plus intéressants : 
     
     
    Au micro de France Inter la journaliste Sonia Devillers dresse une liste noire des mal pensants qu’il convient de faire taire. Réaction de l’OJIM :
     
     
    Une explication simple mais radicale des raisons qui animent, ou devraient animer, les identitaires européens dans leur combat pour le droit des populations locales à persévérer dans leur être. À l’heure des grandes migrations, non plus d’individus isolés mais de peuples entiers, il faut effectivement choisir entre l’identité et le remplacement. Court article de Nicolas Faure sur le site de la Fondation Polémia :
     
     
    Dans un article du site d’Éléments Jean-Michel Vivien salue le retour des Indo-Européens sur la scène universitaire française après une trop longue éclipse  due à de sombres machinations idéologiques. On retiendra notamment le nom de l’archéologue Jean-Paul Demoule qui a largement contribué pour d’obscures raisons à démonétiser cette discipline. Malheureusement il s'agit d'un non-linguiste doublé d’un non-généticien, les deux domaines majeurs qui permettent d’appréhender le phénomène indo-européen dans toute sa complexité. Dans un brève recension des dates marquantes de cette renaissance Vivien note la parution en mars 2019 du superbe numéro de Nouvelle Ecole consacré à « La paléogénétique des indo-Européens » dossier complet basé sur la synthèse de plusieurs dizaines d’études récentes émanant des plus prestigieuses universités du monde occidental:
     
     
    Tomislav Sunic est un intellectuel croate de grande culture, ancien professeur de sciences politiques aux États Unis où l’avait conduit son anticommunisme à l’époque titiste, devenu ensuite diplomate au service de l’État croate indépendant. Il développe avec mesure une théorie comparée du « système » et du « régime » montrant que si le régime a changé dans la plupart des ex-pays de l’Europe de l’est il n’en fut pas de même du système resté globalement le même après la chute du mur. Le recyclage a permis à la gauche divine et à ses valeurs de se maintenir à peu près partout au pouvoir servie par l'idéologie propagée par l’Union européenne. Ce premier entretien s’inscrit dans une série de 5 qui doivent célébrer la chute du communisme il y a trente ans. À voir sur TVL :
     
     
    Sylvain Tesson auteur panthéiste à contre-courant du progrès et de la laideur moderne récompensé par le prix Renaudot pour son dernier livre La panthère des neiges. À ce propos on lira avec attention les très justes réflexions de Pascal Mottura parues sur le site de l’Inactuelle, Revue d’un monde qui vient. Le site, très riche, est animé par Thibault Isabel :
     
     
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  • L'Amérique de Trump...

    Le nouveau numéro de la revue Réfléchir & agir (n°62 - Eté 2019) est disponible en kiosque. Le dossier est consacré à l'Amérique de Trump...

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    Au sommaire :

    Tour d'horizon

    Antipasti

    FN-RN, la grande illusion, par Monsieur X

    DOSSIER : L'Amérique de Trump

    L'état profond étas-unien : le MIC, par Klaas Malan

    Les croisés de l'Amérique : la droite Born Again, par Klaas Malan

    Géopolitique de Trump, rupture et permanence, par Eugène Krampon

    Le régime le plus pourri du monde, par Georges Feltin-Tracol

    L'Amérique juive, par Eugène Krampon

    Entretien avec Alain Sanders

    Entretien avec Hervé Ryssen

    Grand entretien

    Michel Drac

    Réflexion

    Nietzsche, entre volonté de puissance et triomphe de la volonté, par Edouard Rix

    Histoire

    Le fascisme après Mussolini, par Christian Bouchet

    Ces lieux où souffle l'esprit

    Wewelsburg, par Edwige Thibault

    Un livre est un fusil

    Machiavel, Le Prince, par Aristide Leucate

    Notes de lecture

    Littérature

    Héros de papier, par Pierre Gillieth

    Disques

     

     

     

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  • Le projet transhumaniste...

    Le nouveau numéro de la revue Réfléchir & agir (n°61 - Hiver 2019) est disponible en kiosque. Le dossier est consacré au transhumanisme... On notera la présence d'une nouvelle rubrique consacrée aux jeux de société.

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    Au sommaire :

    Tour d'horizon

    Antipasti

    Le péril jaune, par Eric Lerouge

    DOSSIER : Surmonter le transhumanisme

    A la recherche de l'immortalité en URSS , par Christian Bouchet

    Transhumanisme et eugénisme, par Klaas Malan

    Entretien avec Julien Rochedy
    Les démiurges de la Silicon Valley, par Eugène Krampon

    L'éternel fantasme de l'éternité, par Aristide Leucate

    Google, arme de déconstruction massive, par Thierry Thodinor

    Le retour des dieux, par Klaas Malan

    Grand entretien

    Michel Marmin

    Réflexion

    La figure de l'Anarque, par Edouard Rix

    Histoire

    Americana, par Christian Bouchet

    Héros

    Julien, sous les feux d'Hélios-roi, par Bruno Favrit

    Littérature

    La lucidité amère de Flaubert, par Pierre Gillieth

    Un livre est un fusil

    Papacito, Carnets de guerre, par Jean Kervoyal

    Notes de lecture

    Musique

    Il était une fois Ennio Morricone, par Pierre Gillieth

    Disques

     

     

     

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  • Un Grand Épuisement ?...

    Les éditions Dualpha viennent de publier, sous la plume d'Aristide Leucate, un Dictionnaire du Grand Epuisement français et européen, avec une préface de Pierre Le Vigan. Docteur en droit, journaliste et essayiste, Aristide Leucate est l'auteur de Détournement d'héritages - La dérive kleptocratique du monde contemporain (L'Æncre, 2013) et de Carl Schmitt (Pardès, 2017).

     

     

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    " En 2013, les « manifs pour tous » ont incontestablement constitué l’opportunité historique de faire choir le système sur ses bases. Plus d’un million de personnes s’emparèrent du parlement ultime, la rue. Las. L’occasion fut alors cruellement manquée d’allumer le baril de poudre d’un « Mai-68 » à l’envers, soit une véritable contre-révolution politique et culturelle à l’instar de ce que préconisait Joseph de Maistre, en son temps : non pas faire une révolution contraire, mais le contraire d’une révolution.

    En 2015, ce même million battait le pavé en scandant un débilitant « Je suis Charlie », célébrant, à son corps défendant, les antivaleurs génétiquement modifiées d’un journal qu’une confidentielle poignée de soixante-huitards attardés achetait encore.

    L’implacable torpeur dans laquelle nos contemporains se trouvent plongés par une trop longue accoutumance télévisuelle associée à un décervelage antiraciste des plus corrosifs, les a mentalement et psychologiquement désarmés, démobilisés, dénudés. Détruits.

    Il est un triste fait que nos compatriotes, engoncés dans la défense consumériste et égoïste de leurs acquis sociaux, éprouvent, en dépit de belles mais sporadiques intentions, de réelles difficultés à s’affranchir des évangiles de la pensée unique, pour oser, enfin, monter sur les barricades et jeter loin les pavés.

    Si nos institutions, comme nos peuples, n’étaient pas si corrompues, les attentats qui mortifièrent notre pays eurent dû, à tout le moins, entraîner la chute du gouvernement dans son entier. Mais, il en va des peuples comme des États. À l’avachissement des uns correspond, immanquablement, l’amollissement des autres.

    Les masses et les « élites » ont rendu les armes, tous s’étant glissé, par habitude ou résignation, sous l’édredon moelleux mais trompeur de la « démocratie de confort ». Bref, tous ont fait le choix de la médiocrité.

    C’est à dessein car l’auteur a souhaité mettre l’accent sur un phénomène de grande ampleur qui, à l’instar des grandes migrations planétaires déséquilibrant les grands écosystèmes étatiques et continentaux, affecte en profondeur les ressorts anthropologiques et culturels de la civilisation européenne et de la France en particulier.

    L’auteur traite de décentralisation, de démocratie, du féminisme, du catholicisme, de la Corse, de la laïcité ou du football qui sont des marronniers médiatiques ou qui ont pu faire l’actualité à un moment donné, mais qui prennent une coloration spécifique à la lumière du concept de Grand Épuisement et l’illustre à leur manière. "

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  • Maurras sous l’œil des experts...

    Dans ce nouveau numéro de l'émission de TV Libertés, « Les idées à l’endroit », Alain de Benoist reçoit  Olivier Dard, Frédéric Rouvillois, Gérard Leclerc et Aristide Leucate pour évoquer la pensée et l’œuvre de Charles Maurras, écrivain, poète, journaliste et théoricien politique, principal animateur de l'Action française.

     

                                         

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  • Attention, un Marx peut en cacher un autre !...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°172, juin-juillet 2018) est disponible en kiosque, avec une couverture percutante de Marsault !

    A côté du dossier consacré au retour de Marx, on retrouvera l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés, de nombreux entretiens, les chroniques de Xavier Eman, d'Hervé Juvin, d'Olivier François, de Ludovic Maubreuil, de Michel Marmin, de Laurent Schang et d'Yves Christen et l'anti-manuel de philosophie de Jean-François Gautier...

    Bonne lecture !

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

     

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    Éditorial           

    Les idées, par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien

    Marianne Durano : pour un féminisme intégral, propos recueillis par Iseult Prullé-Rousseau

    Cartouches

    Le regard d’Olivier François : Secouons le cocotier avec Maulin

    Une fin du monde sans importance, par Xavier Eman

    Le carnet géopolitique d’Hervé Juvin : Un monde en voie de sous-développement ?

    Petit Paysan deviendra grand, par Ludovic Maubreuil

    Champs de bataille : Patton perd son pari à Metz (2), par Laurent Schang

    Feu sur... Jérôme Leroy, par Michel Marmin

    Bestiaires : humains et chimpanzés, par Yves Christen

    Sciences

    Le combat des idées

    Rencontre avec Marsault, le phénomène de la BD, par François Bousquet

    La colère de la jeunesse de la France périphérique, par Pascal Eysseric

    La révolte des 16-25 ans, par David L’Epée

    La révolution spirituelle manquée de Mai 68, par Michel Marmin et Olivier Germain-Thomas

    La grande illusion de l’argent gratuit, par Pierre Fouques

    Crise monétaire : la bulle des bulles, par Guillaume Travers

    Olivier Delamarche : demain la faillite mondiale ?

    Le bitcoin : le phénomène des crypto-monnaies, par Guillaume Travers

    La trahison du général de Villiers, par Philippe Christèle

    Hervé Juvin, l’anti-Commission Attali, par François Bousquet

    Spinoza superstar, par Jean-François Gautier

    L’année Maurras, par Aristide Leucate

    Alain de Benoist, l’écologie sans modération, par Falk van Gaver

    Nos trois romans coups de cœur, par Pascal Eysseric, Michel Marmin, David L’Épée

    Carl Gustav Jung, un prophète païen, par Thibault Isabel

    Dossier

    Karl Marx, le retour ?

    La marchandise est l’opium du peuple, par Alain de Benoist

    Preve, le marxiste « communautaire », par Rémi Soulié

    Denis Collin et Pierre-Yves Gomez : Marx au XXIe siècle

    Le futur de Marx, par Jérôme Maucourant et Bruno Tinel

    Stéphane Courtois : Le léninisme est-il un totalitarisme ?, propos recueillis par Pierre Fouques

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    Série télé : La Servante écarlate, par Frédéric Dufoing

    Un païen dans l’Église : Saint-Pierre-et-Saint-Romain de Savennières, par Bernard Rio

    Philo : Qu’est-ce qu’une civilisation ?, par Jean-François Gautier

    L’esprit des lieux : Bruxelles, par Christopher Gérard

    C’était dans Éléments : une gauche pétainiste, par Jean-Claude Valla

    Éphémérides

     

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